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En silence, en silence

En silence, en silence
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En silence, en silence
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2 juin 2012

2 juin 2012

J'ai régressé.

 

Je m'en rends compte depuis quelques temps, j'ai bien + de mal depuis quelques mois à faire ce que je faisais avant niveau sorties, j'en suis même passé par un point où faire mes courses redevenait très difficile et nécessitant beaucoup de contrôle.

Avant hier soir, y'avait un "apérikubb" prévu avec les collègues du boulot, des jeux en bois associés à quelques bières et du grignotage, que des gens que je connaissais. A partir du jeudi midi, j'ai angoissé comme un taré, je me suis shooté au rescue, au spasphon ... je me sentais livide vers l'heure d'y aller, forcément le trajet était horrifiant : 50 metres à pied. C'était en face du boulot bordel, mais rien à faire, quand on dit que les phobies sont des peurs irraisonnées et irraisonnables c'est pas pour rien.

J'ai tenu, c'était nécessaire que je tienne, mais ce fut un putain de calvaire avant que ça commence ... évidemment une fois sur place, la première bière entamée, tout allait bien, mieux, et la soirée c'est super bien déroulée .. et le lendemain je suis pas allé bosser car énorme migraine (je n'ai pas bcp bu je précise), fatigue extreme .. bonjour le contre-coup.

 

La situation avec la collègue qui me plait est toujours aussi incompréhensible dans ma petite tête, après un mois d'absence de discussions car elle m'avait dit simplement qu'elle ne voulait plus qu'on se parle par écrit, elle revient me voir un soir après avoir proposé à tous les collègues un w.e dans les alpes dans le chalet de ses parents, que j'avais simplement décliné .. elle a refusé mon refus, et est donc venue me parler pour se plaindre du fait que je ne lui parlais plus (je lui ai rappelé que c'est elle qui l'avait demandé) puis plein de sujets ont été abordés entre ma déclaration, le fait qu'elle savait pas ce qu'elle voulait .. je m'attendais à rien de toute cette discu, je savais juste que ce séjour me foutait la tête en l'air et me ferait plus de mal que de bien. Du coup ça change beaucoup de choses mais je n'ai aucune idée de si elle se rend compte de ce que cela peut impliquer d'insister en me disant tout ça ?

Mais ça m'a permis aussi de me rendre compte que de ce côté là j'avais perdu toute confiance en moi, je ne crois plus du tout au fait de pouvoir plaire ou séduire, surtout en métant à côté mes phobies, mon incapacité à sortir, bref la totale classique quoi. Je ne sais pas si j'irais à ce w.e, j'ai peur ? Je ne me sens pas capable, que ce soit le concept de la sortie, les sorties là bas, ou elle ..

 

 

J'ai repris mon traitement au seroplex que j'avais arrêté suite à une culpabilisation stupide .. j'osais plus aller voir mon médecin car je n'étais pas allé a des rdv de kiné qu'elle m'avait prescrit et qui avaient été pris en avance .. du coup j'osais plus demander de renouvellement d'ordonnance .. et je pensais sincèrement que ce médicament ne servait à rien, peut être que si finalement vu ma régression -_-. Bon la chaine d'échecs avec ma collègue qui m'a fait me sentir aussi attirant qu'une limace a sans doutes pas aidé .. d'ailleurs à ce jour elle ne m'a jamais dis un truc plaisant me concernant, bah oué quoi j'ai besoin d'être rassuré aussi mpf.

 

Lundi je rappelle le psy que j'avais vu en janvier, je veux avancer ... sinon vais mal finir, tot ou tard ..

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4 mars 2012

On en est où ?

Bien bien bien ...

J'ai enfin réussi à me mettre à perdre du poids, mais sans régime "strict" car je suis incapable de tenir ça sans craquer au bout de quelques semaines. En gros je me limite sur les quantités, je m'autorise quand même des repas "festifs" genre me commander un sushi un soir de semaine ou un midi, ou un poulet (sans accompagnement). Je suis parti de 112.8, je suis à 106.2 donc ça marche pas trop mal.

Je me suis commandé un rameur après avoir fail de l'acheter à décathlon avec ma moman, le premier décathlon ne l'avaient pas en stock, j'étais à l'aise tout ça, le second decathlon était une sorte d'énorme complexe sportif avec des salles de sports dans tous les sens, des couloirs plus grands que mon appart, des rayons à perte de vue, là j'étais plus bien du tout.Bref de toute, il aurait fallu le décharger (40kgs) à la mano, seul.

Le squatteur est parti, j'ai enfin récupéré mon appart que j'ai réaménagé, chose pas encore finie d'ailleurs, finalement aucun des travaux qu'il avait promis n'ont été faits, évidemment, la bonne surprise c'est qu'il a demandé à sa soeur de me payer une partie de ce qu'il me devait, même si ça couvre pas tout mais je pense pas qu'il le sache, je m'en fous je m'attendais pas à recevoir quelque chose donc hein bon.

J'ai vu un psy mi janvier, qui m'a conseillé de revoir mon ancien psy pour dépasser la culpabilité que j'avais développée vis à vis de lui, chose que je n'ai tjrs pas faite un mois et demi après ..

J'ai osé dire à ma collègue qu'elle me plaisait, mais ça n'a rien changé, je n'ai pas vu de changement de sa part, quoique ptet qu'elle me parle encore moins .. et me donne l'impression que je l'agace quand je lui parle ... sur conseil de ma soeur je lui ai proposé de venir prendre un café chez moi, qu'on puisse papoter un peu tous les deux et mettre les choses à plat : *DENIED*. Cette démarche devait me fixer sur ce qu'elle pensait, si elle avait refusé "fair and square" j'aurais été fixé sur le fait que je ne l'intéressait pas, si elle acceptait j'avais mes chances .. et .. et ni l'un ni l'autre, "peu etre plus tard, je suis désolée je peux pas te donner plus pour l'instant" .. je lui ai expliqué par la suite qu'elle devait pas craindre de me dire que je l'intéressait pas, que je ne ferais pas une scene ni rien et .. bah non là non plus j'ai pas eu de réponse. Je ne sais donc toujours pas si je l'intéresse ou non, mais par contre j'ai fais tout ce que je pouvais de mon côté (à part être plus direct genre lui rouler une pelle sans prévenir ou lui chopper les seins en gueulant "c'eeeeeeest quiiiiiiiiiiiii ???? :D :D :D :D" ce qui me vaudrait la peine de mort dans les deux cas je pense).

Lors d'une discussion ou j'essayais encore de comprendre ce qui la bloquait, elle m'a demandé "on peut pas se parler sans se psychanalyser ?" .. si .. on peut .. sauf que dans ce cas je suis le seul à lancer la conversation également, elle pause aucune question sur quelque sujet que ce soit, même pas un "quoi de neuf" en fait .. ça me reste désagréable évidemment de m'être encore planté de personne, c'est vraiment dur de trouver quelqu'un à qui je plais, qui me plait, qui me comprend et qui est célibataire huhu ..

J'ai une nouvelle collègue de taf, encore une femme qui sort de l'ordinaire et avec qui je m'entends très bien ... je craignais son arrivée car fille d'un de nos administrateurs qui lui est très pince sans rire, distant .. et donc sa fille est une gameuse à humour con, avec des références humoristiques assez poussées .. le courant passe bien, ça va me changer de mon ancienne collègue :D

C'est curieux, j'avance sur certains points, pour d'autres comme mes phobies je m'en vexu de pas avancer, ma new collègue m'a proposé quelques fois de sortir j'ai refusé à chaque fois .. manque de courage .. de même je pourrais inviter mes collègues de taf mais là c'est mon chez moi qui me plait pas pour recevoir .. peut-être que je ne lui fais pas encore assez confiance pour me risquer à tenter des sorties pour l'instant, même si on a déjà parlé de mes problèmes (elle a aussi une phobie, moins handicapante : araignées, mais elle comprend le concept de la peur irrepressible).

Je ne devrais peut-être pas essayer de tout faire en même temps, mais j'ai 32 ans, le temps passe .. je me demande de + en + souvent si un jour je trouverais quelqu'un, ou plutot quelqu'une me trouvera (-_-). Est-ce que je me dis ça parce que je suis trop gentil avec moi même ? Est-ce que je ferais mieux de dabord foca sur mon régime et mon chez moi, pour me sentir mieux pour la suite ?

AAAAh ffs ..

 

6 novembre 2011

Tin mais j'ai combien de rouleaux ?!

Nan mais sérieux, je me sens encore au bout du rouleau, donc soit je suis né pour être champion de yoyo, soit je suis un chat qui épuise ses vies ?

Résumons : il habite tjrs ici (il est censé partir dans deux mois, mais il me tient au courant de rien, je sens que j'aurais la surprise d'une annonce type "j'ai rien trouvé" une semaine avant la fin de l'ultimatum), je coule tjrs sous le taff qui me paie un smic et qui m'intéresse moins avec mon moral moyen-bas, j'ai "avancé" avec ma collègue jusqu'à ce qu'elle m'envoie globalement chier par réaction défensive (j'ai visiblement essayé de trop en savoir sur elle, quoiqu'il en soit même si j'ai "sauvé" les apparences pour éviter un climat à la con au boulot pour elle, moi et les autres, j'ai pas digéré le ton et les paroles que je me suis prises dans la gueule), elle ne me parle au final pas sauf quand je lui parle ... c'est dans son caractère d'après elle, mais ... hé, comment ne pas se sentir indésirable dans ce cas ?

Je suis toujours moi, gros, disgrâcieux, bourré de phobies, incapable de se bouger le cul pour faire du sport ou autre, j'aimerais tjrs m'acheter un rameur mais avec le squatteur j'ai pas la place, j'arrive tjrs pas à me bouger pour le permis et je ne pense toujours à personne quand je me sens le besoin de discuter comme ça, je me tourne toujours pathétiquement vers le blog ... et j'arrive toujours pas à fucking pleurer O_o C'est une bonne soupape pourtant, mais non toujours pas.

Parallèlement, pourquoi je ne mets pas fin à ma vie que j'apprécie tant ? J'espère encore ... putain j'ai l'espoir coriace, ou toujours cette peur quand on sent la vie partir de se rendre compte qu'en fait non on veut pas mourir, ah mais trop tard.

J'ai pourtant re-passé une très bonne soirée avec les gens du boulot, j'ai eu mon meilleur ami pendant une long w.e ici, avec le squatteur qui était pas là pendant le w.e, mais ça me semble déjà loin, et si .. ephemère ?

zou, jretourne écouter Unswabbed - Ma Place. :D

6 juillet 2011

6 mois après

Oui, grosso modo 6 mois que je n'ai pas écris ici, ça m'étonne il me semblait avoir posté ..

 

Quoi de neuf depuis tout ce temps ? pas grand chose, un échec cuisant en termes d'avancées contre mes phobies, des énervements étouffés par rapport à mon colloc/cousin, des frustrations sentimentales liées à une lutte entre ma timidité et ma conscience, un an de plus.

 

Un échec cuisant, quand un beau jour d'avril on m'invite à un vernissage de l'association d'un collègue du boulot, après avoir refusé j'ai finalement décidé d'essayer, mais en étant mal dès le départ ..

Arrivé aux allées provençales (un lieu "neuf" d'aix en provence, assez grand, mais très emprunté) dans le soleil, il fait chaud, y'a des gens partout, et ma tête a fait *pouf* ... j'étais avec trois demoiselles, et j'ai bredouillé un superbe "désolé, je sais que ça se fait pas mais je vais devoir vous laisser", il y en a bien eu une des trois (qui me plait :D) qui a essayé de m'attrapper par le bras pour m'enjoindre à rester, mais là non, je pouvais pas .. j'ai fuis. Je suis parti à pied en marche rapide pour m'enfuir de tout ça, en me maudissant moi-même, je me suis senti humilié d'échouer, en rentrant j'ai rien trouvé de mieux que boire tout seul chez moi .. depuis cet échec je suis nettement plus "fragile" qu'avant pour les sorties ... c'est dingue comme une réussite apporte un changement de 1%, et un échec 10%.

Plus tard il y a eu une soirée en mai chez une collègue de boulot, un peu angoissé comme d'hab, mais une fois arrivés la soirée était vraiment nickelle, ça me fait bizarre de retrouver des soirées simples entre "amis", vous savez ce genre de soirées avec de la bonne bouffe, du glou, une console, des papotages, et surtout des gens sympas de votre tranche d'age et avec qui vous déconnez bien.

Puis vient la fête de la musique, le petit groupe y est allé, je me suis abstenu de les suivre, il n'y a pas eu d'hésitation de ma part, je ne me sentais juste pas du tout d'attaque. Le pire moment a été quand tout le monde partait (18h), et que cette collègue qui me plait (nan mais je mettrais pas de prénom quoi, mais c'est long à taper quand même "collègue qui me plait", vais finir par dire CQMP :D) me temps la main pour m'inciter à venir malgré mes refus ... j'ai rejetté cette main, et je m'en veux encore (pas rejetté genre un revers hein), même si je doute qu'il n'y ai eu autre intention que celle d'encourager un enfant qui a peur de traverser un pont, par exemple .. bref. J'aimerais bien entrer dans sa tête pour savoir ce qu'elle pense, mais c'est là que mon conscient se pointe :

"Attends, tu serais pas en train de t'imaginer plaire à quelqu'un qui te plait, et qu'elle va accepter toutes tes tares et tes problèmes là ? Sérieux tu veux lui infliger ça ?"

*soupir*

 

A côté de ça, j'ai mon lot d'énervements avec le cousin colloc ami, que j'ai donc receuilli chez moi quand sa femme a demandé le divorce, et dont je me tape à chaque fois les déménagements ceci dit en passant.

Fin 2009 il est donc venu habiter chez moi, dans mon 33m², en état de loque humaine (déprimé, pas de thunes, taf qui lui bouffe tout son temps, bref génial)

Il avait été convenu, logique, qu'on partage les taches ménagères et les frais. Après plus d'un an et demi, je dirais qu'en moyenne on est à 85% des taches ménagères pour moi, et 95% des dépenses pour moi, tout en ajoutant que j'ai changé certaines habitudes qui le dérangeaient mais que l'inverse ne s'est pas fait.

Je dois supporter qui plus est qu'il fume (ie le matin au lever et le soir au coucher, ce sont les deux moments qui m'insupportent le plus), qu'il ne fait les courses QUE quand il veut acheter des whisky (dans ce cas il achètera quelques trucs à côté), qu'il oublie très fréquemment de me prévenir quand il rentre tard alors qu'il me demande de l'attendre pour manger (...), et que parfois même si je l'appelle pour lui demander quand il rentre il oublie de me préciser qu'il a eu un empêchement (ou alors il me prévient une heure et demi après qu'il sera en retard, lol quoi) le tout sans s'excuser évidemment.

Après leur divorce, ils ont continué à se sentir le cul, jusqu'à ce qu'elle finisse par se mettre avec quelqu'un d'autre il y a peu (ils ne sont cependant déjà plus ensembles), ce qui a résulté par une re-loque de mon cousin avec le langage associé ("ah ptin la salope comment elle a pu me faire ça" etc etc) en boucle pendant plusieurs jours, et également en un appel lors d'un long w.e de son ex femme en larmes qui me dit qu'il va essayer de se tuer cf le dernier message qu'il lui a envoyé. Ce long w.e était superbe, sachant que le soir avant j'avais passé toute la soirée avec lui à se promener en bagnole parce qu'il voulait pas rester seul, que je lui avais répété de me parler plutot que de faire une connerie .. on a donc appelé les flics, qui sont venus chez moi pour poser des questions, essayé d'appeler à son taf où il était censé être, se tenir au courant toutes les 30 mn etc etc et en milieu/fin d'aprem finalement il a daigné répondre au phone, penaud quand même. S'en suit encore une semaine de langage associé, il fume 2 fois plus depuis, il boit + (évidemment il a pas d'argent mais il s'achète une bouteille de sky par semaine et deux fois plus de clopes). Il fait plein de plans pour se reprendre au bout d'un moment, il a même eu une proposition de taf de son ancienne boite, super bien payé (2k+ par mois) et depuis son domicile, il parle de se prendre un appart pour se rapprocher de sa fille, il recommence à discuter avec son ex, il recommence à aller là bas souvent .. ah bah ayé ils se ressentent le cul. Alors se sentir le cul ça se traduit comment ? bin déjà ils discutent tout le temps, genre vous faites une partie d'un jeu de combat (vous savez, deux persos qui se tapent sur la gueule), entre deux rounds il va se jetter sur son portable pour tapoter un message ... et toutes les 5 minutes le portable vibre/bip pour annoncer un message reçu, il va la voir à la moindre occasion, ils se téléphonent, et le comble de ce qui m'énerve : chaque fois elle me souhaite le bonsoir/bon appétit/bon jeu (...) alors que genre en 1 an j'ai pas entendu parler d'elle. On sent que je sature là non ?

Au final, la proposition de boulot qu'il a eue y'a genre 2-3 semaines il a toujours pas répondu, et il continue à bosser dans sa boite comme un cinglé, sachant qu'elle ne décolle toujours pas ... mais faut comprendre, il veut pas partir sinon ça fait couler la boite et son associé serait dégouté. Alors que moi, me laisser me taper toutes les corvées, les frais, les attentes etc etc c'est pas genant ! Pour l'année 2011, sachant que j'ai payé toutes les grosses courses, il m'a versé 1 participation au loyer en 6 mois, et en plus je lui ai prêté 300 euros début mai qu'il devait me rendre à la fin du mois de mai .. lol. C'est pas faute de lui avoir dit que ça serait bien qu'il prenne ce taf parce qu'il me fevait plus de 2000 euros (et encore j'ai pas pris en compte ses participations 2010 .. sinon la note grimpe encore sévère).

Je cumule, j'accumule, et je fais cocotte minute en ce moment, mais je commence à siffler fort. A côté je peux pas me racheter de pucking ball car plus la place, je ne peux pas non plus acheter un rameur, pas la place ...

Par contre je peux pas nier qu'il m'aide pour l'informatique, ergo les changements de matériel et l'amélioration de celui-ci .. piètre consolation -_-

 

Sur un autre registre, je cherche de l'hypnose par coaching, je pensais me relancer dans une psycho thérapie (comportementaliste) mais j'ai pas le courage de repartir pour des mois/années .. la différence c'est que l'hypnose c'est cher, et j'ai pas envie d'aller voir le premier venu (ou alors je me sers de ça comme excuse je sais pas).

 

Ce que je sais, c'est que j'accumule beaucoup trop de frustrations avec cette collocation qui a bien plus de côtés énervants que positifs, et va falloir que ça change avant que j'explose ...

 

 

 

22 janvier 2011

Y'a pas que des mauvaises news :p

Hier soir, pour la première fois depuis des années il est arrivé quelque chose de banal mais qui pour moi ne l'est pas.

Une sortie, un apéro chez des amis / collègues du boulot. Des gens rencontrés dans la vie réelle, une soirée sans présence familiale, dans un lieu inconnu pour moi ... oui ça parait banal mais c'est beaucoup pour un petit moi :)

Je suis allé les rejoindre au boulot vu que je finis plus tot le vendredi, à l'heure de partir, sur le parking et entouré de mes amis, l'angoisse arrive à son apogée et je suis partagé TRES FORT par l'envie d'y aller et celle de céder et de simplement bredouiller "je dois rentrer", je me suis raccroché à l'idée que je pouvais toujours partir en courant de la voiture si un problème se posait, j'ai travaillé ma respiration comme d'hab en focalisant sur les chiffres dans ma tete alors que je comptais les secondes d'inspiration, de blocage et d'expiration ...

Et puis on a fait les cons dans la voiture, le trajet était très court, pusi on a pas eu a se garer dans un truc souterrain (donc pas d'ascenceur yay :D), puis on est arrivés et ça allait déjà beaucoup mieux ...

Et omfg j'ai passé une super bonne soirée, bien bu, bien mangé, beaucoup rigolé, encore bien bu (oui, la fin de soirée était entamée pour tout le monde là :p), merci à vous Marina, Mathieu, Marine, Hervé et Guillaume, vous n'avez pas idée d'à quel point cette soirée a été importante et agréable pour moi :) (quand bien même vous ne lisez pas ce blog bwahahhahaha)

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18 janvier 2011

"ah tiens, toi qui t'y connais en informatique"

*insérez ici une absence de discussion spontanée de plusieurs jours/mois/années(sic ...)*

"salut ! j'ai un problème informatique, tu peux m'aider ? Moi je suis nul/lle pour ça, du coup vu que tu t'y connais me suis dit que tu me dépannerais ça :)"
qqs minutes/heures après : "merci !"

*insérez ici une absence de discussion spontanée de plusieurs jours/mois/années(sic ...)*

Ce schéma est superbe, que ce soit dans la famille, les connaissances, les "amis" ... parfois c'est risible, quand par exemple une tante dont on entend jamais parler hors fêtes de familles (une à deux fois par an) appelle parce que son net marche plus. D'autres fois c'est obligatoire (parents), et d'autres fois encore c'est juste blessant.
Quand une personne que j'apprécie disparait sans jamais communiquer, pour réapparaitre deux ans ou + après avec "je sais que je te parle pas souvent, mais j'ai un problème d'ordi et je sais pas qui d'autre peut m'aider". Je veux dire, sur le coup je ris pas quoi, ça fait vraiment "oh tiens j'avais plus de mouchoir, je vais t'utiliser :D"

Dans la même lignée, quelqu'un dont on espère souvent attirer l'attention, qui se plaint souvent d'être utilisé par les autres, qui au final me fait ce coup là ... non seulement je me sens vaguement pris pour un con, mais en plus ça fait fucking mal comme prise de conscience.

Je m'en suis vengé sur une pizza et une glace.

10 janvier 2011

De l'intérêt de dire les choses

Ce matin, au boulot, on commence la semaine par une engueulade entre la trésorière titulaire et son adjoint ... trésorière parisienne (pour bosser sur aix) et trésorier adjoint qui habite aix (et fait tout le taf quasiment). Des décisions ont été prises sans elle, donc elle rale, boude, annonce sa démission et d'enlever tout le travail qu'elle a accompli depuis des années ... "mais pourquoi vous ne parlez pas avec eux avant ?" ... ce matin l'adjoint s'est pointé, engueulade entre eux, explication, voila c'est réglé.

Il suffit de parler ...

Même dire clairement quelque chose de désagréable à quelqu'un suffit à clarifier les choses, ne pas laisser l'autre s'embourber dans ses questions.

Quand quelqu'un que j'ai connu repop au bout de deux ou trois ans d'un coup sur un réseau social pour me demander un dépannage pc, ça me fait quand même mal, quand bien même j'essaie de me dire "c'est bien ça fait un tri, je suis un utilitaire jetable"

Quand je sers d'épaule ou de réconfort et qu'après plus rien, plus de news c'est le même concept. C'est un sentiment de déception désagréable, là encore parler clairement serait plus simple. Est-ce à moi d'aller demander à l'autre d'être clair ? quoique je l'ai déjà fait ... où est-ce à l'autre de me dire clairement "rha mais putain lache moi" ?
C'est chiant le doute, doute et regret, les deux pires émotions ...

29 novembre 2010

Mercredi 24/11/2010 : un repas

la situation précédemment expliquée a été désamorcée suite à une discussion avec le collocousin, ouf.

La situation avec le voisin, quant-à elle, empire.

Mais c'est pas le but de mon écrit, mercredi dernier, mon collocousin et moi étions invités par notre pizzaïolo à manger chez lui et sa femme. Evidemment, j'ai stressé, j'ai angoissé ... avant de partir j'étais bien mal, comme d'hab ... heureusement que je savais que d'une part j'allais dans une maison, d'autre part qu'on allait vite prendre un apéro et surtout que j'étais en tuture avec le cousin .. je sais que si je lui dis que je suis pas bien, genre vraiment pas bien, il me ramènera .. rien que ça me permet d'avancer en fait.

La soirée a été excellente, vraiment, bien ris, bien mangé, bien bu, bien fait les cons, le collocousin nous a ramenés en zigzaguant (heureusement que je l'engueulais tous les 5 mètres), j'étais mal à l'aise au début mais c'est vite passé (on a pris l'apéro à peine assis ... ça aide bcp :( )

Je devrais du coup logiquement me dire que c'est pas dur, mais ça n'a jamais suffit à effacer mes peurs, je me focalise évidemment + sur la difficulté que sur le bon moment, du coup chaque sortie m'effraie de part ce qui arrive avant, cette angoisse, qui parfois me pourrit la moitié ou toute la soirée (cf un repas sur aix cet été), sans oublier que je me sens humilié même accompagné des deux personnes en qui j'ai le plus confiance ... -_-'

Demain soir un collègue au boulot organise une soirée couscous pour financer un projet, les autres collègues y vont, me demandent si j'y vais et je réponds instinctivement non ... à la base je pensais y aller, car le collocousin était partant, mais finalement il découche (:D) ce soir là, du coup je me retrouverais tributaire d'un des collègues de boulot et je ne peux pas ... ça bloque dans ma ptite tête, car je ne pourrais pas m'eclipser avec le soutien de quelqu'un ... quand les gens ne connaissent pas mon problème, c'est d'autant plus pénible quand je me sens mal.
Il faudrait donc que je passe mon permis mais je tourne en rond, car là encore pour ça je dois affronter des situations sociales que je n'arrive pas à combattre depuis le temps ... je tourne en fucking rond. Je cherche cela dit un moyen de briser ce cercle mais je n'ai pas assez de force/volonté/courage pour y arriver seul, et si on m'accompagne ça me renvoie à ma propre incapacité de le faire seul (et de toutes façons je peux pas demander à qqun de m'accompagner au permis -_-)

Ca me lourde ffs.

17 novembre 2010

C'est concept tout de même ...

Je suis un metteur d'ambiance, quand bien même je ne sorte pas, par exemple au boulot je suis toujours en train d'asticoter qqun, de balancer des ptites conneries ou de me tourner au ridicule pour avoir une bonne atmosphère. Dans les jeux avec une communauté je fais pareil, j'aime quand l'ambiance est détendue.

Malgré ça, la situation fait que c'est paradoxal du fait que je n'ai pas d'amis, ceux avec qui l'on sort, qui nous connaissent assez bien et vous acceptent avec vos défauts. Je veux dire, quand je n'ai pas le moral par exemple, je n'ai pas l'habitude d'aller vers quelqu'un pour en parler, en dehors de ce blog, mais il n'y a de toutes façons personne qui s'en soucie vraiment, ou qui puisse le voir. Je vois quand quelqu'un de mon entourage n'a pas le moral, on sent un changement, dans la façon de s'exprimer ou autres, je sais que les gens ont besoin de quelqu'un qui insiste un peu dans ces moments là.

Suis-je en train de reprocher quelque chose aux autres encore ?

Pourquoi j'en suis là ? Pourquoi j'arrive pas à en sortir ?

Note je serais insupportable à toujours me demander ça :D mais est-ce que je me demande ça car justement je me le demande toujours à moi même ? Je me demande où est ma limite, que ce soit pour rebondir ou couler, le moment qui fait qu'on envoie tout bouler pour soit laisser tomber réellement, soit se mettre des coups de pied au cul pour avancer.

Hier soir j'ai reçu une invitation d'un contact facebook, une personne que je ne connais que du net mais avec qui j'ai eu une relation agréable, ça m'a renvoyé à d'autres contacts dont une en particulier, à l'époque c'était une jeune ado en plein dans ses phobies, je me souviens d'épisodes glorieux où sa famille (sa mère et ses grands parents) se foutaient de sa gueule quand elle était mal et qu'elle pleurait, du coup elle m'appelait et je faisais une sorte de "lutte" entre sa famille que j'entendais la railler et moi qui essayait de la rassurer ... une autre fois où elle était allée à la fête de la musique mais elle avait fait une attaque de panique, du coup elle m'avait appelé, une fois calmée c'était bon ... maintenant elle a avancé, moi non, et je n'existe plus. Ce n'est pas une question de manque ou quoi, mais je me sens "utilisé" trop souvent. Dans tous mes "niveaux" de vie, que ce soit chez moi par mon colloc/cousin, au boulot, dans les jeux ... je rends service en espérant connement avoir un retour ou créer quelque chose, un lien je sais pas moi ... mais en fait non. Du coup je me sens pris pour un con dans ces situation ou je donne de moi pour recevoir un bon gros néant, pire les gens s'y habituent et en profitent, consciemment ou non.

Hier le colloc était pas bien, toussé toute la nuit et donc aucun de nous deux (surtout lui ofc) n'a pu bien dormir ... le matin il se lève pas, soit. Le soir je rentre après avoir fait des courses vers 18h30, il était allé au boulot, il arrive 10 mn après moi, monte sur sa mezzanine, je lui demande si ça va mieux "ouais à part le resto" "hu ?" "alcool tout ça" .. et il s'endort jusque 20h30 passées ... pendant ce temps du coup je peux pas mettre de musique, ni regarder de vidéo quelconque, je pars faire la vaisselle du w.e + lundi vu qu'il n'y avait évidemment pas touché .. ça m'a énervé d'encore me le taper, ainsi que de ranger un peu. Il se reveille, bricole un portable qu'on lui avait demandé de réparer, et part se fumer une clope dehors alors qu'il m'a tenu eveillé une bonne partie de la nuit et tot le matin à cause de sa putain de toux, visiblement il s'en foutait que ça me dérange d'avoir passé une nuit de merde sachant que moi je n'étais pas resté au lit le matin ...
Journée super chargée de taf + courses + pas de musique en rentrant + vaisselle / rangement + indifférence = énervement ++.

Je me suis couché sur le doux son de sa toux et ses raclement de gorge devant son pc, et le bruit si délicat de ses glaires qu'ils crache dans un verre.

Lendemain matin (ce matin) 8h30, je me lève et je fais le café, je le reveille en passant. Je me mets sur le pc, je joue un peu en buvant mon café, 8h45 je le re-appelle .. 9h je pars me doucher, il est tjrs pas debout, je sors de la sdb 10 mn après, il est en train de se lever et se met devant le pc avec son café, à savoir que je suis censé être au taf à 9h30 (5 mn de voiture quand il me dépose, 10-15 mn de marche). 9h15 je suis prêt, il se lève et part tranquillement se doucher, ça m'a encore + gonflé du coup suis parti à pied pour pas arriver à la bourre. Il ne m'a évidemment pas recontacté depuis.

Toutes ces petites chosent s'accumulent avec le fait que je n'ai plus de médicaments, que je doive m'emmerder à faire renouveler l'ordonnance tous les fucking mois, que quand je n'en prends pas pendant trop longtemps ça me donne des micro vertiges/palpitation/nausées, que j'ai une dent creuse que je dois me faire arracher dans deux semaines qui m'emmerde car elle pue, que je n'arrive pas à perdre du poids quand bien même j'ai arrêté de me prendre des bons trucs le w.e et que je limite mes conneries en semaine, que dans mon jeu je me retrouve comme un con seul à faire avancer des projets entiers ... heureusement que depuis que le président a fait son hémorragie cérébrale ça s'est calmé au boulot, c'est redevenu "tranquille".

Et j'ai en plus oublié mon balladeur mp3 à la maison ..



15 novembre 2010

Futur ? Présent ? Strapontin ?

Me voici, 31 ans, un boulot, un studio, je paie mes factures, je m'achète ma bouffe, je fais ma lessive, mon ménage ... bref, je suis autonome. J'ai même pu inaugurer les livraisons chez les 3 suisses, afin d'enfin trouver des fringues à ma taille et confortables.

Cependant, (bah oué, je vais pas m'épandre en trucs positifs quoi), je suis en ce moment en train de me demander si je suis censé être happy ou non. "Omfg quoi remue toi et arrête de chouiner" ouais bah, j'y arrive pas, faites pas chier.

Jveux des calins et jveux du sexe btw, et qu'une fille me trouve beau et attirant. Jveux que quelqu'un sache quand je vais pas bien même si j'ai cette putain de "smiling face" quand on me demande "ça va ?""  et que je réponds oui. Jveux qu'on soit fier de moi. J'veux qu'on voit que je vis pour moi et que j'y arrive, même si c'est commun pour tout le monde pour moi ça l'est pas ok ? Je ne suis pas le meilleur plan pour avancer, clairement pas même, mais je suis moi.

BWAAAAARGLARGLB ! Fuck.

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