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En silence, en silence
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En silence, en silence
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18 novembre 2008

Lève toi et taff.

Non non, je ne plagie pas le fameux best-seller qu'est la bible.

Pour une fois je n'ai pas joué jusqu'à 3h du mat, j'ai fait le sérieux et je suis allé dodoter à 00h15 (d'autant que j'avais froid, alors que je n'ai jamais froid, et que j'avais une sale douleur au niveau du plexus qui me suivait depuis le matin et qui évidemment m'inquiétait). J'ai bien dormi, le chat m'a reveillé à 6h, me suis rendormi, le réveil m'a réveillé à 8h, mais je me suis rendormi, reveillé à 8h30 ... mais je me suis rendormi ... reveillé à 8h45 .. OMGPUTAINDEMERDEJEVAISETREENRETARD *tagadaptagadap* -douche- *tagadaptagadap* -habillage- *tagad-* "mraow" et là c'est le drâme, Mia qui était rentrée hier assez amochée de l'arriere train (elle était restée dehors la journée) avait, après une bonne nuit récupératrice, envie d'une séance de "push-push" et évidemment j'ai cédé, me retrouvant en train de papouiller ma ronronneuse devant le chauffage.

Je ne sais pas pourquoi depuis quelques temps je n'arrive pas à me lever, c'est pas que je me dis "non pas envie" mais je suis crevé, quand je dis que je me rendors, c'est vraiment ça, par fatigue. Je dois me mettre des coups de pieds au cul pour me lever le matin ..
J'en ai tout de même profité pour faire mes courses pour les repas du midi de la semaine, et j'ai eu la chance de tomber sur une caisse "la machine à chèques marche plus" (je m'en fous je paye pas par chèque, mais celui devant, si, évidemment)

Cela dit, hier soir sur la route en rentrant, je m'emerveillais (je contemplais d'un air déprimé) devant le ciel étoilé, les lumières de la ville n'étant pas encore programmées pour s'allumer à 18h, et je regardais le ciel lointain où le jour n'était pas encore complètement tombé, les teintes rouges/oranges qui déclinent dans un parfait dégradé .. j'adore ce moment de la journée, je pourrais rester en extase à regarde ce ciel jusqu'à ce que la nuit soit là (ce que j'avais entamé de faire hier au bureau d'ailleurs, vu que j'étais tout seul)
Cet émerveillement, tout comme le trajet maison -> boulot de ce matin, étaient toutefois entachés par une mélancolie de fond, malgré ce dégradé gris clair lumineux / gris foncé qui orne le ciel aujourd'hui ce qui aurait normalement pour habitue de me mettre en joie, j'approche mes 30 ans, et je trouve que je n'ai toujours pas commencé ma vie, je me résume assez rapidement à "je suis une merde" et ça casse un peu mes belels images de ciel.

Vendredi premier rdv chez ce psy, celui que j'avais glorieusement fait sauter le mois dernier, j'espère que j'aurais le courage d'y aller cette fois ... même si des fois je sais pas comment définir ce qui ne va pas en dehirs de "je suis pas heureux et j'arrive pas à faire ce qu'il faut pour l'être" -_-'

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Commentaires
B
Courage.<br /> Je préfère la pluie, pour ma part. quand tout est gris, que tout se floute, que les gens disparaissent... c'est un paysage un peu triste, mais je la préfère. <br /> Et je déteste les lumières des villes. Elles cachent trop les étoiles. (et consomment trop l'électricité, quel gaspillage)
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